par La rédaction de l'AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante) | 22 Oct 2023
Ainsi va la vie des affaires que nos chercheurs et scientifiques rebelles soient obligés de requérir l’anonymat pour publier leurs données, sous peine de voir leurs carrières s’arrêter net. Alimenter les humains et les animaux avec des farines d’insectes, beaucoup d’industriels en rêvent mais bien peu se soucient des dangers encourus par les consommateurs, de toutes façons le problème est ailleurs car jamais nos élites ne consommeront ces produits. Donner à manger de l’oxyde de graphène à des insectes pour les consommer ensuite, peut-on imaginer plus abominable en termes de mauvaise idée ? Parfaitement, plein d’autres même, vous n’allez pas en revenir. Merci à nos « anonymes » et bonne lecture.
Contexte :
L’union européenne (UE) a signé plusieurs conventions afin d’autoriser la mise sur le marché d’insectes entiers et produits dérivés d’insectes comme les farines d’insectes (ou poudres d’insectes). Ces farines d’origine animale, seront mélangées à divers aliments de consommation courante. Deux conventions ont été signées début janvier 2023…
La chitine, ça vous dit ?
La chitine (et ses dérivés dont le chitosan) est un constituant fondamental de l’exosquelette des arthropodes (tels les crustacés et les insectes), de différents organes de mollusques, des parois cellulaires des moisissures, de la cuticule des acariens et de l’enveloppe externe des helminthes (vers). Les insectes autorisés par l’UE sont riches en chitine.
Certains animaux sont insectivores comme les oiseaux, les reptiles… Ils ont naturellement la capacité de digérer les substances contenues dans les insectes comme la chitine (grâce à la présence d’enzymes appropriées).
Les animaux dont l’appareil digestif est dépourvu de l’enzyme chitinase ne peuvent pas la digérer (risque de troubles intestinaux jusqu’à l’occlusion). Le problème de digestibilité risque de se poser aussi chez l’homme dont les chitinases identifiées paraissent insuffisantes pour lyser ce polymère de chitine…
Les principaux aliments concernés par ces farines sont :
– pour A. Domesticus : pains et petits pains, barres de céréales, prémélanges pour produits de boulangerie, pâtes, pâtes farcies, produits transformés à base de pomme de terre, de légumineuses, soupes, soupes en poudre, confiseries chocolatées, noix et oléagineux, préparations de viandes…
– pour A. Diaperinus : barres de céréales, pains, pâtes, pâtes farcies, céréales petit déjeuner, pommes de terre frites, chips, produits à base de céréales, sandwichs prêts à consommer, préparations de viande, confiseries au chocolat, compléments alimentaires…
– pour T. Molinor : biscuits, plats à base de légumes, produits à base de pâtes…
– pour L. Migratoria : produits de pomme de terre transformés, plats à base de légumes, produits à base de pâtes, substituts de viande, soupes, légumineuses et légumes en conserve en bocal, salades, saucisses , confiserie au chocolat, boisson type bière…
Les risques sanitaires liés à la consommation d’insectes :
➡️ 1- Les dangers liés à la transformation de l’insecte (dont oxyde de graphène)
➡️ 2- les dangers microbiologiques (prions)
➡️ 3- Le danger allergène (possibilité de choc anaphylactique)
➡️ 4- Les dangers chimiques : les substances toxiques (pesticides et cadmium)
➡️ 5- Les dangers chimiques : les facteurs antinutritionnels (notamment l’acide cyanhydrique)
➡️ 6- Utilisation d’insectes génétiquement modifiés
Discussion et conclusion
1- Manque de données scientifiques de toxicité
2- Problème de traçabilité
3- Rapport bénéfice/risque : rappeler la différence fondamentale entre la consommation traditionnelle, occasionnelle d’insectes par certains groupes d’individus et la consommation généralisée de produits industriels à base d’insectes…